Les filets anti-insectes agricoles sont aujourd’hui l’une des solutions les plus fiables pour limiter les attaques de ravageurs sans recourir systématiquement aux traitements chimiques. Mais comment choisir le modèle le mieux adapté à vos cultures et à votre environnement ?

Voici les critères clés à prendre en compte :


Le choix de la maille dépend avant tout de la taille des insectes que vous souhaitez exclure :

  • Maille très fine (< 0,4 mm) : contre les thrips, aleurodes, pucerons
  • Maille fine (env. 0,8 mm) : contre les altises, mouches, papillons
  • Maille moyenne (1–2 mm) : adaptée aux drosophiles suzukii, charançons, punaises

Une maille fine filtre plus d’insectes mais limite davantage l’aération. Il faut donc trouver un équilibre entre « efficacité contre les nuisibles » et « maintien d’un bon microclimat ».

  • Maille de 350 à 1400 µm : bon compromis pour la majorité des cultures sensibles
  • Grammage léger (17 à 110 g/m²) : adapté au plein champ, pose directe ou sur arceaux

La surface à couvrir est un facteur déterminant dans le choix de votre filet. Il est essentiel d’anticiper la largeur utile et la longueur nécessaire selon la méthode de pose :

  • Structures fixes ou serres : il est conseillé de prévoir des découpes sur mesure ou des filets confectionnés
  • Plein champ à plat : préférez des rouleaux maniables (2,20 à 5,20 m), faciles à dérouler manuellement.
  • Pose sur arceaux ou tunnels : calculez la largeur avec la hauteur de cintrage et les débords au sol.

Chez Texinov®, les filets sont disponibles en différentes largeurs standard, jusqu’à 5,20 m, et nous proposons un service de confection sur mesure sur certaines références : coutures renforcées, tunnels, fixations, fermeture éclair


Un bon filet anti-insectes doit laisser circuler l’air, l’eau et la lumière pour éviter tout stress physiologique sur la plante. Certains modèles permettent une transmission lumineuse supérieure à 90 %, avec une réduction d’ombrage minime.


La durabilité dépend du grammage, de la qualité du fil et du traitement UV. Il est possible d’opter pour un usage saisonnier (1 an) ou pluriannuel (2–3 saisons et jusqu’à 5 années) selon le modèle et le contexte.